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Bienvenue à la célébration magique de la nuit des morts dans le Michoacán !
Un voyage fascinant à travers l’une des fêtes les plus emblématiques du Mexique.
Sur cette terre où les traditions ancestrales prennent vie, les rues s’illuminent à la douce lueur des bougies et l’air s’imprègne du parfum des fleurs de cempasúchil et des ofrendas.
Dans le Michoacán, la mort devient une célébration vibrante et colorée, où les maisons, les cimetières et les routes sont transformés en espaces vivants, débordant d’autels, de fleurs, de nourriture et de bougies.
Dans la nuit du 1er novembre, les tombes de ceux qui ont disparu physiquement sont ornées d’offrandes pour honorer leur vie et se souvenir de ce qu’ils représentaient pour ceux qui les aimaient.
Les rituels de la nuit des morts se déroulent selon les coutumes de chaque région, et bien qu’il y ait des variations, l’objectif essentiel reste le même : célébrer les morts, se souvenir d’eux et vivre avec eux. Sur l’île de Janitzio, les habitants participent à un rite traditionnel considéré comme un devoir sacré, qui honore à la fois les vivants et les morts. Femmes et enfants marchent en procession jusqu’au cimetière où, dans le silence et à la lumière vacillante des bougies, ils déposent les plats préférés de leurs proches à côté de leurs tombes.
À Tzintzuntzan, la tradition s’exprime à travers l’élaboration de produits artisanaux de qualité.
Les habitants prennent grand soin de créer des produits tels que des faïences noires, des faïences blanches, des anges de paille et des sculptures en bois à placer dans les offrandes, montrant ainsi l’art et la dévotion qui caractérisent cette communauté.
D’autre part, à Jarácuaro, les traditions conservent leur pureté, avec des arcs de fleurs qui ornent chaque quartier et la place principale, où la danse devient la lumière qui guide les âmes.
L’arc floral, symbole de bienvenue
Dans plusieurs communautés P’urhépecha, comme Tzintzuntzan et Jarácuaro, il est de tradition de placer un arc de fleurs sur chaque autel des morts. Cet arc, fait de cempasúchil et d’autres fleurs, symbolise la porte qui permet aux âmes des défunts de passer dans le monde des vivants et de participer à la célébration avec leurs proches.
Les offrandes du Jour des morts sont des autels aux racines préhispaniques.
Dans l’Antiquité, ils étaient dédiés à différentes divinités à des dates différentes, mais celui dédié à Mictlantecuhtli, le seigneur des morts, coïncidait avec ce que nous connaissons aujourd’hui comme le mois de novembre.
Pendant la période coloniale, les évangélistes ont profité de cette coïncidence pour fusionner les croyances indigènes avec la célébration chrétienne, créant ainsi un syncrétisme qui a perduré jusqu’à aujourd’hui.
Traditionnellement, les autels étaient placés quelques jours avant les 1er et 2 novembre, plus précisément le 30 ou le 31 octobre, et restaient en place jusqu’au 3 novembre.
Aujourd’hui, en raison du soin et de la créativité nécessaires à leur installation, de nombreuses familles commencent à les monter plus tôt et à les démonter plus tard, même si les jours les plus importants restent les 1er et 2 novembre, lorsque, selon la croyance populaire, toutes les âmes de nos défunts reviennent vivre avec nous.