Verre soufflé
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Cette branche de l’artisanat est apparue relativement récemment et met en évidence la capacité des artisans à utiliser simultanément leurs mains et leur bouche, en régulant l’air qu’ils expirent tout en façonnant la figure manuellement, puis en la recouvrant, en la peignant et en la décorant pour lui donner la finition finale. Tlalpujahua est la commune la plus représentative de cet artisanat, qui est exporté en grandes quantités.
Parler de verre soufflé au Michoacán, c’est faire référence à la production artisanale de sphères et, en particulier, à la ville magique de Tlalpujahua, une communauté prolifique en expressions artistiques, en environnement naturel et en qualité de ses habitants.
Processus
La production de sphères commence par le moulage du tube de verre, qui est chauffé à l’aide d’un briquet et soufflé à la main dans la forme souhaitée.
Les principales formes sont la bola, le chimborro, le chupirol, la chilaca et, depuis peu, le torcido.
Des figures telles que des animaux sont également créées en assemblant les pièces à la chaleur.
L’argenture est réalisée en injectant du nitrate d’argent à l’intérieur de la sphère pour préparer le fond à la couleur et améliorer la résistance.
Les sphères sont ensuite lavées, séchées, peintes une à une avec une laque industrielle ou transparente et laissées à sécher.
Les peintres expérimentent les couleurs et les techniques, utilisent des seringues avec de la colle, des pinceaux, de la diamantine, des vernis et des émaux pour décorer.
Enfin, les pointes sont coupées à l’aide d’une planche à émeri et les capuchons sont posés à la main.
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